C’est reparti pour la chasse aux idées reçues sur le stress!

Tes proches te disent que le stress c’est dans ta tête?

Tu te demandes si l’alcool est un vrai anxiolytique?

Tu es au bon endroit!

Pour cette deuxième partie, on revient sur de nouvelles idées à explorer et à ne pas prendre au pied de la lettre en terme de compréhension du stress.

(Pour découvrir la première partie de cet article : clique ici)

Idée reçue n°7 : le stress est mauvais pour la santé

As-tu déjà entendu que le stress est “mauvais” pour la santé?

“Le stress accélère le vieillissement”

“Le stress est un facteur aggravant de nombreuses pathologies”

Etc, etc…

En fait, le stress est une réaction physiologique (naturelle) du corps.

Le problème, c’est que cette réaction est censée durer au plus quelques minutes.

Pense à nos ancêtres face à un lion : fuite ou combat, c’était assez vite plié.

De nos jours, le stress ponctuel est devenu un stress chronique.

Pas de lion à affronter, mais des coupes budgétaires et du manque de personnel qui t’empêche de prendre soin comme tu le voudrais.

La conséquence?

Les mécanismes de régulation de notre corps en sont pas correctement équipés pour gérer ça.

C’est comme si tu mettais du diesel dans une voiture sans plomb….

Ton corps peut se rétablir d’un stress ponctuel facilement, mais il lui faut du temps et beaucoup plus de soins dans la gestion d’un stress chronique.

Retiens donc cela : gérer ton stress, c’est avant tout diminuer ce stress chronique.

Idée reçue n°8 : le stress c’est uniquement dans la tête

Pas du tout!

La boule au ventre, la gorge nouée, les tensions dans les épaules…

Tout ça, c’est bien dans le corps, et ce sont peut-être les signaux de ton corps pour t’alerter du stress!

Garde à l’esprit que le stress est une réaction normale du corps pour te préparer à affronter un danger :

🫀palpitations cardiaques

🫁respiration rapide

🤮maux de ventre

etc, etc…

Tous les systèmes ton corps passent en mode réaction au danger, et c’est une réaction instinctive, qui ne dépend pas du tout mental!

A méditer quand tu as l’impression que tout est dans ta tête.

Idée reçue n°9 : l’alcool est un antistress

Allez, j’ai hésité à le placer, mais c’est une réelle question (et qu’on se le dise : la consommation d’alcool par les soignants pour décompresser, c’est loin d’être un mythe)

OUI, l’alcool a un effet dit “anxiolytique” : il offre une légère sédation qui apaise le stress et l’anxiété. Oui, le verre de vin aide à poser le cerveau.

Le souci?

La dépendance, tu en as déjà entendu parler.

MAIS on va parler un peu plus subtil.

Il y a aussi (et surtout) l’impact de l’alcool dans la construction de ta boîte à outils antistress.

Associer l’alcool et l’effet apaisant, c’est pratique, accessible, et efficace à court terme.

Mais à long terme, cela t’empêche de construire d’autres stratégies pour mieux gérer le stress.

Idée reçue n°10 : le stress est source de motivation

Est-ce que tu joues dans la team “j’avance mieux sous pression”, “les dates butoirs me stimulent”?

Quand une date butoir se rapproche, la productivité augmente souvent aussi grâce à la sécrétion d’adrénaline. C’est certes utile, mais avec des limites…. puisque évoluer dans un état de stress chronique (en sautant de date en date par exemple) favorise les maladies cardio vasculaires.

En réalité, ce sont les objectifs et échéances qui motivent : comment leur redonner une place suffisante pour entretenir l’envie, sans se laisser gagner par le stress?

Pas de jugement ici mais une connaissance de comment TOI tu fonctionnes et (éventuellement) tu entretiens ton stress !

Idée reçue n°11 : le stress peut se soigner sans médicaments?

Oui et non.

Un stress modéré, oui, en ayant recours à la méditation de pleine conscience, le sport, la sophrologie, le yoga… (tu peux découvrir ici 9 pratiques bien-être pour diminuer ton stress)

En revanche un burnout ou un état de stress post traumatique pourront avoir besoin d’un traitement médicamenteux.

L’idée, c’est d’apaiser les symptômes aïgus pour entreprendre une thérapie de fond associé à un changement des habitudes de vie.

Non, prendre un médicament pour sa santé mentale n’est pas un aveu de faiblesse.

Au contraire, c’est entreprendre un changement pour sa santé 🤒 🙂

Conclusion

La différence majeure se tient entre un stress aigu, ponctuel et un stress chronique.

Les dégâts se font en effet majoritairement avec ce dernier, quand le stress s’installe dans la durée.

La richesse de ta boite à outils pour y faire face, c’est LA clé pour apprendre à mieux le gérer.

Si tu es une femme à l’agenda serré et que tu souhaites apaiser ta relation au stress avec une approche corps – esprit, je propose des accompagnements de 1 à 3 mois croisant les bienfaits du yin yoga et de la pleine conscience.

Tu peux les consulter sur mon site ou me contacter si tu as des questions.

Cet article t'a aidé? Partage-le!