Tu te sens anormale parce que tu n’arrives pas à adopter un mode de vie healthy?

Tu te culpabilises face à un plat de chou kale car tu imagines rajouter de la pâte à tartiner dessus pour en cacher le goût?

Tu aimerais faire une séance de yoga chez toi avant d’aller au boulot et t’élancer ensuite comme une fleur pour ta journée… mais tu te ne parviens pas à te lever? Pas de panique. On va en parler.

Dans une vie antérieure, j’étais probablement une loutre, ou une belette.

Un petit animal joyeux qui n’a aucune ENVIE de se lever plus tôt pour prendre soin d’elle : c’est ni marrant, ni accueillant, ni facile.

(et au fond je crois que tous les mustélidés, comme les humains, cherche une chose : la facilité).

Pourtant je vais te dire un truc d’expérience : les pratiques tôt le matin comptent parmi mes meilleurs moments de yoga. Parce que j’en ressortais avec l’esprit frais, clair, le corps délié. Et l’effort fait pour me lever plus tôt et me dégager ce temps avait un impact clair sur toute ma journée ensuite : plus de patience (avec moi-même et les autres), plus de d’énergie, plus de capacité à créer des solutions et à ajuster face à des problèmes de la vie quotidienne.

Et pourtant, je ne le fais pas tous les jours.

Il y a les jours où je me suis couchée tard : impossible de me lever tôt.

Il y a les jours où j’ai ENFIN une grasse mat en commun avec mon mec : impossible de me lever tôt.

Il y a les jours où je voudrais bien me lever mais je suis happée par ma mauvaise habitude de regarder les réseaux sociaux et de penser à mes cours à préparer : impossible de me lever tôt.

Il  a les jours où j’ai la flemme : il fait froid, et ma couette est autrement plus accueillante que mon tapis de yoga.

Il y a les jours où mon mental essaie de me convaincre que le yoga c’est nul et ça sert à rien en fait (sacré mental…..!)

Il y a les jours où j’ai pas le moral.

Bref, il y a plein de jours où c’est pas facile.

Et tu sais quoi? C’est totalement normal.

Parce que se lever tôt pour sa pratique, se donner un cadre et une discipline c’est difficile pour tout le monde. Il n’y a pas deux mondes séparés : celles qui peuvent le faire vs celles qui ne peuvent pas.

Juste celles qui essayent encore et encore, et renouvellent leur volonté de se créer un espace privilégié. Qui poursuivent malgré les jours sans. Qui acceptent d’adapter et de pratiquer le soir, ou même juste 5 min le midi au boulot. Celles qui cherchent des solutions.

Et surtout celles qui se observent et notent à chaque fois : oui, je me sens différente à la fin de ma pratique. Il s’est passé quelque chose, et je veux le reproduire.

Si tu sens que c’est difficile pour toi de maintenir une pratique de yoga au long de l’année et de tenir ton engagement avec toi-même : t’es pas seule. Rejoins-nous dans la newsletter des héroïnes au quotidien et reçois des rappels pour prendre soin de toi!

A très vite,

Carry

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