Parfois, quand on est du genre active, on peut se culpabiliser sur le « rien » faire.
Bah oui, si j’arrête ma pratique régulière de yoga, je ne déroulerais plus jamais mon tapis.
Pire je vais finir comme une baleine échouée dans mon canapé.
Sans aucune volonté.
Qui a dit que l’inaction était synonyme d’absence de volonté ?
Et si au lieu de croire que le « rien faire » était une absence de volonté, tu changeais de point de vue, en voyant cette inaction comme le contrepoids de l’action ?
Comme ce qui te permet d’être ensuite plus présente?
A mon avis, à moins de pratiquer le yoga depuis moins de 6 mois (période love love amour passionnel), pratiquer tous les jours est DUR.
Cela voudrait dire ne jamais être malade, ne pas avoir de contraintes (famille / pro…) et un mental en acier trempé, linéaire.
Or tu n’es pas linéaire.
Tu es une femme.
Cyclique.
Ton cycle te porte dans tes flux et reflux d’énergie.
Mais si tu prends encore plus de recul, ton énergie, celle à dispo pour ta pratique de yoga, elle varie selon les saisons, ou même la température !
Tu n’as pas à te flageller, mais à observer, prendre du recul et ajuster.
Adapter ta pratique à ton état du moment.
Lire aussi : Comment se motiver pour faire du yoga régulièrement ?
Cela ne veut pas dire une absence de pratique de yoga, mais une pratique cohérente avec tes besoins du moment.
Ton exercice d’autocoaching sur l’inaction et le lâcher prise
- ce qui m’empêche de me laisser aller à l’inaction, c’est…
- comment je me sentirais après m’être intensément régénérée ?
- qu’est-ce qui a impacté mon énergie (fatigue physique, mentale, et émotionnelle) ces 3 derniers mois ?
- qu’est ce que je vais mettre en place pour soutenir mon énergie dans la saison prochaine ?