Si tu souffres d’un syndrome prémenstruel (SPM) qui te transforme en dragon à 2 jours de tes règles, tu devrais prendre quelques minutes pour lire cet article. Je t’explique les 3 principaux bénéfices de la méditation, et comment sa pratique peut te soutenir, bien au delà de ton SPM.
Une histoire de syndrome prémenstruel et de colère mal dirigée
C’est ENCORE arrivé.
Je savais pertinemment que j’étais en plein syndrome prémenstruel, et pourtant j’ai envoyé boulé la personne devant moi. Non sans une pointe de culpabilité.
Peut être que comme moi, tu souffres d’un avant règles difficile.
Tu es irritable.
Tu en as plus ou moins conscience.
Parfois tu sais bien que tu n’es pas dans ton état normal et pourtant tu ré-agis.
Parfois tu n’en as pas conscience et tu as l’impression que le monde entier est contre toi.
Parfois tu t’agaces.
Parfois tu te culpabilises.
Peut être même que tu es généralement sensible, et tu ne sais pas toujours gérer ce flot d’émotions qui t’envahit (dans le positif ou le négatif).
La méditation est une des pratiques les plus accessibles en terme de temps / impact / matériel pour mieux prendre soin de ton écologie émotionnelle personnelle!
Bénéfice 1 : de meilleurs rapports avec les autres
« Lorsque l’on médite, plusieurs aires du cerveau liées à la bienveillance, au sentiment d’affiliation avec autrui et à l’empathie, dont l’insula et le cortex cingulaire, sont activées, provoquant des émotions positives, tandis que d’autres, comme l’amygdale, liées notamment à l’agressivité, sont désactivées. »
C’est pas moi qui le dit, mais Mathieu Ricard !
Concrètement ? En méditant, tes relations avec les autres vont être plus faciles : bienveillance plus accessible = relations plus fluides 🙂
Si tu as déjà lu mon article sur les phases du cycle féminin, tu sais que 2 phases sont plus critiques dans tes rapports avec les autres : la phase dynamique et la phase créative.
La méditation peut t’aider à rester plus neutre dans ces moments là.
Je dis bien plus neutre : l’idée n’est pas de te transformer en licorne guimauve obéissant à tout mais de prendre conscience de cette « particularité » de tes phases et d’en tenir compte quand tu ré-agis avec les autres.
Bénéfice 2 : moins de jugement de soi
Connais tu la boucle négative « nan je suis nulle, laisse moi agoniser sous un plaid (avec du chocolat) » ?
J’ai une bonne nouvelle pour toi : une pratique régulière de méditation permet de diminuer fortement l’auto dépréciation : autrement dit le discours négatif que tu peux te tenir à toi-même, potentiellement exacerbé pendant les 2 – 3 jours avant tes règles (bonjour syndrome prémenstruel).
Dis toi que la méditation est un vrai outil concret pour te sentir mieux pendant cette phase du mois.
Bénéfice 3 : plus de créativité
A ce stade de l’article, tu te poses surement cette question légitime : « c’est bien beau mais la méditation c’est uniquement quand on va mal ? Pendant mes phases dynamiques et expressives où je suis pleine d’énergie, j’en ai pas besoin ?».
Hé bien non.
Car la méditation est également un outil propice à la créativité.
Pourquoi ?
En diminuant les ruminations, les préoccupations mentales et la confusion entre le discours mental (= ce que tu te racontes) et la réalité de l’expérience (=ce que se passe au niveau sensoriel), on fait de la place dans l’esprit.
Imagine que tu baisses le volume de tout ton bullshit interne.
Qu’est-ce que tu entends ?
Des idées, des intuitions, de nouvelles manières de considérer un problème.
Conclusion
Quelque soit la phase du cycle menstruel, la méditation est un outil puissant pour trouver de la stabilité émotionnelle.
Dans la première partie du cycle menstruel (les phases dynamique et expressive), elle est une aide à la créativité.
Dans la deuxième partie (phase créative et contemplative), c’est un appui pour s’ancrer, stabiliser ses émotions et prendre des décisions avec sagesse.