Alléger, réduire, optimiser?
Ces mots te filent des boutons ou au contraire t’intriguent?
En tout cas, j’imagine qu’ils ne te laissent pas indifférente si tu es sensible à la question de la charge mentale.
Si la pratique du yin yoga permet de se détendre et d’apaiser le mental, la charge mentale peut te sauter dessus dès la fin de ton cours.
L’alléger, au delà de ta pratique du yoga, peut passer par la simplification de ton quotidien.
Dans cet article, je vais te partager comment la charge mentale peut-être envisagée par le prisme du yoga, ainsi que 3 étapes concrètes pour simplifier ton quotidien.
Le point de vue du yoga sur la charge mentale
Si tu me suis, tu ne dois pas être étrangère au concept de charge mentale (tu peux mieux comprendre ce terme dans cet article )
Le yoga n’est pas qu’une pratique physique. Quelque soit ta porte d’entrée dans cette discipline (hatha, vinyasa, yin, ashtanga… ou tant d’autres), l’apaisement du mental est l’intention finale du yoga.
« Yoga Chitta Vritti Nirodha » – Patanjali
Ce qui signifie : le yoga est l’arrêt de l’activité automatique du mental
Par automatique, on entend le fonctionnement du mental omniprésent : pensées, jugements, réactions, projections… Tout ce qui nous traverse, sans bien même que nous ayons conscience qu’il s’agit d’une « simple » pensée, et pas forcément de nous-mêmes.
La charge mentale est-elle une activité automatique du mental?
Je pense que oui et non (et je ne suis pas Suisse, je t’assure :))
Oui, la charge mentale est une activité automatique du mental lorsque tu réagis à tout les stimulis autour de toi, et remplis ta to do list en permanence.
Non, quand tu as conscience de ta charge mentale et que tu cherches à la prendre en compte dans ta vie.
En clair, je crois que cela dépend du rapport que tu entretiens avec ta charge mentale. Il y a les mamans solos ou pas, surbookées et isolées qui ne peuvent pas déléguer, les entrepreneures multi activités qui tâtonnent vers l’équilibre, les charges de travail qui enflent à certaines périodes de l’année… bref, la question de la conscience que tu as de ta charge mentale est primordiale pour y trouver des solutions.
Celle que je te propose d’explorer dans cet article est le minimalisme. Auquel je reviens toujours, plus de 10 ans après mon « déclic » pour simplifier ma vie quand je me sens trop noyée.
Pourquoi inviter plus de minimalisme dans sa vie peut alléger la charge mentale?
Quand le cerveau est en surchauffe, et que la liste des choses à penser s’allonge douloureusement, il peut être utile de changer de manière de penser.
Pour passer du « comment faire tout ça » à « qu’est ce qui est vraiment essentiel? »
Et là que le minimalisme s’avère un outil puissant, puisqu’il se concentre sur la question du sens , du besoin et de l’essentiel avant toute autre.
Etre minimaliste, ce n’est pas désencombrer sa maison et vivre avec 3 culottes 2 soutien gorge 😂
C’est surtout prendre le temps de réfléchir sur soi et ses besoins, au lieu de réagir à ce que l’environnement nous propose. Est-ce que ce n’est pas un concept très yogique en lien avec la pleine conscience, ca? 🧐
Lorsque l’on commence à penser « MOINS » au lieu de « PLUS », c’est là que la charge mentale peut réduire.
Que peux-tu enlever?
Et si tu ne trouves rien, que peux tu enlever sans que cela ne dégrade l’atteinte de ton objectif?
(Fait vaut mieux que parfait. Toujours)
Étape 1 : L’art des listes, ou la simplification par la connaissance de soi
Je t’ai déjà bien souvent parlé de l’écriture comme moyen d’apaisement mental, qui permet de calmer ses pensées en les sortant sur papier.
Des fois, écrire peut paraître un peu intimidant.
On ne sait pas trop par où par où commencer.
Et si une phrase n’est pas possible, pourquoi pas quelques mots sans lien entre eux?
C’est ce que je t’invite à découvrir avec le livre « L’art des listes » de Dominique Loreau.
Dans ce livre, elle explore et dépoussière la classique to-do list pour en faire un outil de connaissance de soi bien plus intime.
Son format court, allant à l’essentiel, est totalement minimaliste. Il pousse à la clarté et au désencombrement de l’esprit.
As-tu déjà listé.. :
- ce qui te ramène instantanément de la joie?
- les endroits qui te ressourcent?
- les traits de caractères qui t’irritent? (chez toi, ou les autres)
- les choses que tu ne veux plus faire?
Et ce ne sont que des exemples de listes que tu peux décliner à l’infini, pour mieux te connaître et simplifier ta vie en connaissance de cause.
Étape 2 : Désencombrer son environnement
Voilà peut-être la partie la plus visible du minimalisme (coucou Marie Kondo!)
Trier sa maison pour posséder moins de choses c’est :
- moins de ménage
- moins de choses à réparer
- moins de fatigue décisionnelle
- plus de place pour les expériences
- plus de simplicité dans la gestion du quotidien
Et j’insiste sur le « plus ».
On parle souvent du minimalisme comme du « moins ».
Et cela peut être intimidant.
Je choisis de le voir comme du « plus » : de temps, de liberté, de sérénité.
Étape 3 : Les routines et habitudes
Après le désencombrement physique et mentale, c’est le moment de revoir des routines pour libérer encore de la charge mentale
Mettre en place des routines, c’est de se libérer du post it cognitif « ne pas oublier de… »
Automatiser des tâches, c’est aussi avoir réfléchi en amont à un système qui t’aide à distinguer l’essentiel du superflu (cf les 2 points ci dessus).
Par exemple?
Remplir les croquettes du chat avant de faire son thé (oui, ça sent le vécu ;))
Lancer les machines le matin et les étendre dès que tu débauches…
Conclusion
Se libérer d’une certaine charge mentale par le minimalisme demande du temps pour mettre en place différentes étapes :
- comprendre son rapport avec la charge mentale
- intégrer les bases du minimalisme comme art de l’essentiel (et non juste du vide ;))
- désencombrer son environnement
- mieux se connaître pour être au clair sur ses besoins
- mettre en place des routines et habitudes
Qu’est-ce qui te semble le plus accessible et efficace pour toi?