Peut-être que dans ton quotidien, tu aimerai ressentir ce lâcher prise plus souvent, pour t’aider à surfer avec plus de facilité sur les évènements de vie.
Parce que soyons d’accord, se retourner le cerveau sur un problème sur lequel on a peu de contrôle… c’est juste se fatiguer (inutilement).
Dans cet article, je te partage 3 clés que j’ai expérimenté vers plus de lâcher prise par ma pratique du yin yoga.
Alors que je partais de loin, avec un profil plutôt dans le contrôle 😉
Petite définition du lâcher prise
D’après la Larousse, le lâcher prise c’est un : “moyen de libération psychologique consistant à se détacher du désir de maîtrise.”
Lâcher prise et maitrise fonctionnent donc ensemble : c’est notre paire yin – yang ☯️ qui nous suit au quotidien.
Le lâcher prise par le corps
En physiologie humaine, on distingue plusieurs types d’étirements.
Et c’est l’étirement passif profond qui est pratiqué dans le yin yoga.
Lorsqu’un muscle est étiré doucement, la faible stimulation de récepteurs (appelés organes tendineux de Golgi) induit un relâchement réflexe.
La force d’étirements doit être suffisamment faible pour ne pas provoquer de contraction mais quand même suffisamment élevée pour induire un relâchement.
Par les postures de yin yoga, on développe ce ressenti et de la “juste” posture, du juste dosage dans l’étirement.
C’est un moyen physique de s’interroger sur son propre positionnement, et sur les moments où il est pertinent de continuer et ceux de lâcher. Car le lâcher prise n’est pas un simple abandon, mais bien l’écartement du besoin de maitrise… ce qui n’est pas synonyme d’inaction, mais d’abandon de pouvoir sur ce qui est en dehors de notre zone de contrôle!
Le lâcher prise par le mental
En yin yoga, ce n’est pas seulement les postures qui nous intéressent mais aussi ce qui se passe dans la tête.
La pratique du yin yoga induit un état méditatif.
L’attention portée au corps et aux pensées, sans jugement nous plonge en état de pleine conscience.
Et que se passe t-il pendant la pleine conscience?
Plusieurs études ont noté une diminution de l’activation de l’amygdale droite, ce qui suggère une meilleure stabilité émotionnelle.
Plus de stabilité, moins de réactivité = plus de recul et de lâcher prise.
Le lâcher prise se cultive en appréciant l’inconfort
En méditant ou en passant par le corps, la pratique du yin yoga nous permet de nous habituer à l’inconfort, au lieu de simplement l’éviter.
Peut-être que tu vas expérimenter plusieurs évitements :
- physique (je veux quitter la posture)
- mental (je m’immerge dans autre chose pour oublier)
- émotionnel (je fuis les émotions négatives à tout prix).
En abandonnant notre besoin délibéré de réagir à l’inconfort, nous apprenons la prise du recul, qui peut aider à trouver une nouvelle réaction, une nouvelle adaptation.
Pourquoi est-ce si compliqué de lâcher prise?
Pour conclure cet article, je te partage cette citation d’un professeur de yin yoga qui résume la difficulté du lâcher prise :
“Le principal obstacle à notre liberté est notre rapport au lâcher-prise, non pas tant le fait de perdre ce que nous avons, mais celui de ne pas savoir à quoi nous attendre si on y renonce”. S. Purcelle – With yin yoga
Si accéder au lâcher prise implique de renoncer à notre besoin de contrôle, le plus dur pourrait être de ne pas savoir ce qui nous attend… quand on lâche prise 😉
Si tu as besoin d’autres conseils, tu peux en apprendre plus sur le yin yoga sur le blog. Ou tout simplement me contacter pour me parler de ton stress et de ton anxiété. Je pourrais ainsi te donner des conseils adaptés.