Est-ce qu’une rentrée sans stress est possible?

Non, je ne crois pas.

Plus exactement, je plaisante à demi. Je crois (et la science l’explique aussi) que le stress accompagne une situation de challenge tel que peut l’être ta rentrée.

La bonne nouvelle : c’est bien pour gérer cet évènement et être au top.

La mauvaise : c’est pas bien à haute dose. Et de manière prolongée. Pour éviter de finir essorée dès mi-novembre, il va falloir trouver l’équilibre.

Je vais partir du préconçu que tu es trop stressée si tu me lis 🙂 On va s’attaquer ensemble à des petites actions simples pour remettre de la fluidité dans ton quotidien.


1/ Pleine conscience au quotidien


Comment de fois t’es tu laissé embarquée par le flot des événements?

Enfiler vite fait un petit déjeuner, sauter dans ta voiture pour arriver au taff, rencontrer tes collègues / patients / élèves / clients qui viennent te demander de l’attention, du temps, une réponse…

Tu enchaînes les entretiens jusqu’à une pause déjeuner méritée mais avalée (c’est le cas de le dire) en moins de 20 minutes.

Avaler, comme les aliments que tu absorbes sans plus trop faire attention à leur saveur, à leur texture, à leur odeur.

Stop.

Souffle.

Respire.

Peux-tu me promettre de prendre le temps de prendre 5 grandes respirations entre deux rendez-vous? Avant d’aller manger? Ou peut-être même consacrer les 10 premières minutes de ta journée à écouter un audio de méditation guidée? (J’en connais de très bons en lien avec ton cycle menstruel d’ailleurs)

Inviter de la pleine conscience au quotidien c’est réduire ton niveau de stress mais surtout remettre du sens sur les événements. Tu n’as peut-être pas toujours toute la liberté que tu souhaites dans la gestion de ton emploi du temps professionnel.

Par contre, tu as le pouvoir de mettre des micro temps de pause pour ne pas subir l’enchainement des événements et en observer le déroulement.


2/ De l’art de se faire passer en premier


La grande maladie pour la plupart d’entre nous?

Se faire passer après les autres.

Par esprit de sacrifice ou culpabilité.

Warning!

Si tu fais passer les autres avant toi, tu cours droit vers le « j’ai jamais le temps de… », son cousin « je suis très fatiguée » et sa tante « je suis super en colère contre les autres sans savoir pourquoi ».

Autrement dit, ce sont les symptômes d’un déséquilibre entre donner et recevoir.

Tu as déjà entendu ce que l’on te dit dans les consignes de sécurité avant que ton avion ne démarre? « Mettez votre masque à oxygène PUIS aidez les autres passagers ». Ce n’est pas méchant.

C’est hyper pragmatique : pour t’occuper des autres, il faut d’abord avoir pris soin de toi.


3/ Accepter de ne pas être parfaite


J’ai regardé l’autre jour un documentaire sur les danseurs et danseuses étoiles du ballet de Paris.

Ils s’entrainent quotidiennement : souplesse, force, grâce, portée, expressivité… Les mêmes mouvements sont répétés mille et une fois.

En somme, ce sont des spécialistes hyper pointus dans le domaine du mouvement. Alors forcément, quand ils dansent, ben tu trouves çà beau (voir même : tu as envie de faire pareil. Enfin moi oui, parfois ;))

Mais toi, je pense que tu n’es pas une spécialiste. Au contraire : tu es surement une généraliste qui est moyenne en tout. Et c’est bien. Vraiment.

C’est ce qui te permet de t’occuper des autres.

De faire un peu de sport.

De cuisiner de temps en temps.

Tu es probablement une spécialiste de l’adaptation. Et çà qui te permet de fonctionner. En rejetant la spécialisation (et l’excellence) dans un domaine tu t’autorises la pluralité des projets et des rôles dans la vie.

Et si tu te laissais le droit d’être moyenne et de kiffer çà?


4/ Reconnaitre et rendre légitime tes besoins


Comme disait Céline, s’il suffisait qu’on s’aime, ben la vie serait bien plus facile. Ben oui!

Qu’est-ce qui a fait qu’à un moment tu as arrêté de croire que si tu avais très fort envie de passer une demi-journée seule au calme c’était pas bien?

Que cela ne se faisait pas?

Peut-être que tu crois que tu vas être moins aimée.

Peut-être que tu crois que tu n’as pas le temps.

Peut-être que tu crois que c’est plus facile pour les autres.

Etc, etc.

La vérité pour moi, ce n’est rien de tout cela.

Ou plus exactement, le pourquoi ne sert à rien.

Parce contre, reconnaitre ce besoin, le rendre légitime, et trouver comment le satisfaire, c’est productif.

Cela te permet de sentir mieux. Cela renforce ton estime de toi-même car tu as défendu avec tact les limites de ton royaume personnel.

Au final, pour ta rentrée, je te souhaite fort de trouver tes solutions.

Elles ne seront ni dans cet article de blog, ni dans les 150 autres que tu peux trouver sur internet.

Ta clé c’est de mettre en pratique, ce que tu sais probablement déjà.

De l’appliquer régulièrement dans ta vie de tous les jours.


Alors dis moi en commentaire…


Tu commences par quoi?

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